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Il n’y a pas si longtemps, les supports publicitaires usagés n’avaient qu’une seule destination : la décharge. Afin de les réduire et d’utiliser plus judicieusement les matières premières rares, de plus en plus d’initiatives voient le jour, axées sur le recyclage ou même l’upcycling.
Dans le premier cas, le support publicitaire est transformé en matière première pour de nouveaux produits – similaires ou complètement différents.
L’Upcycling permet de créer un produit ayant une valeur supérieure à l’original après transformation. Les nouvelles applications naissent souvent d’actions précédemment ludiques.
Par exemple, il y a cinq ans, Evy Puelinkcx de Het Vindingrijk cherchait déjà de nouvelles utilisations pour la toile de 572 m2 et 200 kg qui pendait de l’échafaudage lors de la rénovation de la tour KBC d’Anvers.
Le tissu publicitaire a été recyclé en nouveaux objets design : un sac à provisions sur roulettes très tendance, un lustre, un porte-vin ou un porte-revues, un ensemble de salon et un poulailler.
Les actions ponctuelles peuvent être une source d’inspiration, mais les initiatives structurelles sont évidemment beaucoup plus durables. Une première option consiste simplement à produire moins.
Les possibilités d’impression numérique des supports publicitaires augmentent chaque année. Grâce à l’impression “à la demande”, les quantités commandées peuvent mieux correspondre aux besoins actuels et la constitution d’un stock important – qui n’est souvent pas entièrement épuisé – n’est plus nécessaire.
Cela a un impact positif sur la consommation des ressources. Ook de grondstof waaruit een reclamedrager wordt gemaakt, kan een verschil maken.
Le tissu textile – 200 g/m2 – que nous utilisons chez Visix, par exemple, est beaucoup plus léger (et donc plus facile à transporter) que les tissus traditionnels en PVC – 450 g/m2 – qui sont non seulement nuisibles pour l’environnement, mais aussi beaucoup plus difficiles à recycler.
Les tissus usagés peuvent être recyclés ou revalorisés. Dans le premier cas, le tissu est épilocé (effiloché) pour former une nouvelle fibre.
Il sert à fabriquer le feutre aiguilleté qui est utilisé pour diverses applications. Par exemple, BuzziSpace, une multinationale belge qui vise à optimiser l’acoustique sur les lieux de travail, l’utilise pour fabriquer des luminaires dotés de propriétés d’amortissement acoustique.
Visix travaille également sur l’upcycling aujourd’hui. KIABI – un détaillant de vêtements – possède 150 points de vente en France.
De nouveaux tissus sont commandés pour chaque collection.
Au lieu de les jeter tous après usage, nous avons mis en place un projet pilote. KIABI centralise les serviettes textiles usagées de tous les points de vente au dépôt central.
Avec Bilum – une société basée à Paris – nous avons trouvé un partenaire expérimenté dans la transformation de textiles usagés en nouveaux produits.
Ils ont donc recyclé de vieux uniformes de la gendarmerie française en sacs pour les documents de bord, des bannières de Roland Garros en sacs à dos et le drapeau français du palais de l’Élysée en housse d’ordinateur portable pour la visite de Bill Gates dans la capitale française.
Les tissus de KIABI seront utilisés pour fabriquer des sacs de bain, qui seront offerts aux membres du personnel et vendus dans les boutiques de KIABI.
Ces dernières années, nous avons constaté une forte augmentation de la sensibilisation à l’environnement chez nos clients. Nous recevons de plus en plus de questions sur les aspects environnementaux de notre processus de production, sur l’impact environnemental de nos produits et sur la destination de nos déchets.
En tant qu’entreprise leader dans le domaine de l’impression textile, nous souhaitons formuler des réponses durables à cette question. Après tout, nous sommes convaincus qu’il n’y a pas de retour en arrière possible.
Seule la voie de l’avenir, avec des idées créatives et des innovations, sera la bonne !
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